Le Premier Ministre interpellé


Arnaud BARROUX, Premier-adjoint de Bondoufle, interpelle le Premier Ministre, Manuel Valls pour lui demander d’user de son influence sur le Préfet de l’Essonne pour que celui-ci ne signe pas les nouvelles autorisations d’exploiter à la société Vermillon.

 La société Vermilion, nouvelle propriétaire après Total des exploitations pétrolières de Vert-le-Grand, Vert-le-Petit, Leudeville et Plessis Pâté, a déposé une demande d’autorisation d’ouverture de travaux de mines d’hydrocarbures liquides sur les sites qu’elle exploite à Vert-le Grand, Leudeville et Plessis-Paté.
Une enquête publique a été ouverte entre le 22 mai et le 21 juin dernier (en mairies de Vert-le-Grand et Leudeville) et le commissaire enquêteur vient de rendre un avis défavorable à une exploitation nouvelle de puits de forage plus profonds (plus de 2000 m de profondeur). 
Au regard de la carte extraite de l’étude d’impact, Bondoufle est concerné. Au nom du principe de précaution nous nous devons de rester vigilants quant aux avancées des travaux amorcés par le groupe canadien d’hydrocarbures et nous réaffirmons fermement notre opposition à l’exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique. Le développement des installations existantes est précurseur de l’exploitation du gaz de schiste, même si aujourd’hui, la loi du 13 juin 2011 l’interdit. La concession de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux dite « de Vert-le-Grand », à deux pas de la ville d’Evry,  couvre une partie des territoires de Bondoufle, Brétigny, Le Plessis-Pâté, Leudeville, Marolles, Saint-Vrain, Vert-le-Grand et Vert-le-Petit. 
J’ai personnellement participé aux manifestations marquant ma désapprobation, aux côtés des associations de défense de l’environnement, des élus locaux et des habitants inquiets. Elu de Bondoufle, j’ai soutenu ces actions et tiens à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que ces travaux puissent impacter nos terres agricoles et urbaines, endommager la nappe de Beauce et risquer de dégrader nos souterrains, avec comme résultante des conséquences sur notre patrimoine immobilier et sur notre environnement.
 Monsieur Le Premier Ministre, il est de notre devoir de protéger notre environnement, notre patrimoine et notre agriculture et je vous demande solennellement d’user de votre influence auprès du Préfet pour que celui-ci suive l’avis du commissaire enquêteur en refusant de signer les demandes d’autorisation d’ouverture de travaux de mines d’hydrocarbures. 


Bonne réception
Cordialement
Arnaud BARROUX

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