Publié le 04-12-2013 à 11h58 - Modifié le 06-12-2013 à 12h04
Par Thomas Porcher prof.d'économie
LE PLUS. La recherche de gaz de schiste ne serait-elle que de la poudre de perlimpinpin pour permettre aux compagnies d'exploiter tranquillement le sous-sol ? Si le ministre de l'Écologie, Philippe Martin, ne s'est pas fait avoir en refusant sept permis, les défenseurs de la recherche mènent toujours une bataille féroce et hypocrite, comme nous l'explique Thomas Porcher, professeur d'économie et auteur du "Mirage du gaz de schiste".
C’est d’ailleurs ce que prône le rapport de Bataille et Lenoir. Il plaide pour quelques dizaines de forages expérimentaux et un développement de la recherche sur les techniques alternatives d’extraction. D’autres voix (comme celles de l’Académie des sciences, de Badinter, Chevènement, Juppé et Rocard dans une tribune publiée dans "Libération") se sont également fait entendre sur ce sujet mettant en avant l’importance de la recherche et la nécessité de laisser nos scientifiques travailler et s’exprimer librement.
Comme si la recherche scientifique, qui échappe largement au contrôle démocratique, était complètement désintéressée, non idéologique et systématiquement au service de la société française. Car derrière les grandes tirades et les concepts abstraits de certains sur la science au pays de Descartes, de nombreuses questions, plus concrètes, subsistent, notamment concernant les financeurs de la recherche.
la suite ici à lire imperativement
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire