Dans un article de La Voix du Nord de samedi 18 Octobre, Monsieur
Péricaud, conseiller régional du Nord/Pas-de-Calais, fait une nouvelle fois la
promotion de l’exploitation du gaz de couche dans la région.
Tous les arguments sont “bons” : estimations biaisées, omission des
dégâts environnementaux, mirages des emplois, négation des objectifs de la loi
sur la transition énergétique.Dans un document distribué par EGL lors de la mission d’enquête en janvier dernier, l’estimation des ressources était de 1,4 année de consommation française pour notre région. Quelques mois plus tard, l’estimation est d’une douzaine d’années de consommation française, sans qu’aucun élément nouveau de recherche ne soit intervenu. Pourtant EGL a fait à l’époque une réponse écrite à notre demande de précision sur cette estimation :“nos résultats ont été confirmés par le BEICIP” (Filiale de l’Institut Français du Pétrole).
Comment donner crédit à des estimations aussi fluctuantes ?
Monsieur Péricaud affirme que “le gaz aurait une utilisation locale et ne servirait pas à de la spéculation sur les marchés”. Mais, dans l’enquête publique relative au prolongement de la concession historique de Gazonor, on pouvait lire dans « les objectifs de l’entreprise » que celle-ci envisageait 150 puits de forages pour produire de l’électricité dans de petites unités de production, réparties sur le territoire de la concession étendue aux permis.
L’électricité produite sera injectée dans le réseau. Comment, dans ces conditions, prétendre que le gaz de couche extrait serait utilisé localement ?
On peut lire aussi : “on estime que 500 emplois pourraient être créés” Nous avons demandé aux porteurs de projet comment ils avaient fait cette estimation mais aucune réponse n’a été donnée. Aux Etats Unis la moyenne est de 1,2 emploi par puits.
La suite du Communiqué a lire ici et ne pas hésiter à le diffuser largement
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