Fracturation hydraulique = Seisme

Gaz de schiste : la fracturation hydraulique a provoqué un séisme de magnitude 4,4 au Canada

Le recours à cette technologie par la compagnie Progress Energy, filiale du groupe public malaisien Petronas, a provoqué un séisme de magnitude 4,4 qui a secoué la région nord-est de la Colombie-Britannique en août 2014.

 
Les faits remontent à l'été dernier. Un projet de fracturation hydraulique dans l'Ouest canadien a été à l'origine, en 2014, d'un des plus importants séismes liés à cette technologie controversée, utilisée pour l'exploitation des hydrocarbures de schiste, selon la chaîne publique CBC, mercredi 26 août.
Le recours à cette technologie par la compagnie Progress Energy, filiale du groupe public malaisien Petronas, a provoqué ce séisme de magnitude 4,4 qui a secoué la région nord-est de la Colombie-Britannique en août 2014, d'après la commission de réglementation de l'industrie pétrolière et gazière de cette province.

La commission a indiqué que le séisme "avait été provoqué par l'injection de fluides pendant la fracturation hydraulique". Il avait été précédé quelques jours auparavant d'un autre séisme, de magnitude 3,9, selon l'organisme officiel Séismes Canada, et qui avait lui aussi été causé par la fracturation hydraulique.

Enquête sur un récent séisme de magnitude 4,6

Le recours à cette technologie consistant à injecter à haute pression de l'eau (et parfois aussi des produits chimiques et du sable) pour fracturer horizontalement les schistes, est controversée en raison des risques de contamination des nappes phréatiques. Son utilisation a été mise en cause par le service géologique américain (USGS) dans la multiplication des secousses sismiques enregistrées ces dernières années dans le centre des Etats-Unis. En France, la fracturation hydraulique est interdite depuis 2011.
"Ce tremblement de terre confirme que la fracturation hydraulique est une pratique irresponsable et dangereuse sur le plan environnemental", a déclaré la chef des Verts, Elizabeth May, en campagne pour les élections canadiennes du 19 octobre.
 
A la suite du séisme, Progress Energy avait dû se conformer à un ordre lui intimant de réduire les quantités de fluides dans ses injections. Selon la chaîne publique, les activités sur un autre site de Progress Energy dans la région ont dû être temporairement suspendues la semaine dernière, le temps que les autorités puissent déterminer la cause d'un séisme de magnitude 4,6.

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